Elle est passée quasiment inaperçue, n'a pratiquement pas été relayée par les médias cette semaine, et pourtant elle est essentielle pour des milliers de personnes.

La semaine dernière, le Gouvernement a annoncé que 6 000 places d'hébergement d'urgence étaient pérennisées.

Lors des périodes de grands froids beaucoup s'émeuvent, à juste titre, de la situation des femmes et des hommes qui sont à la rue. Mais lorsque les températures se radoucissent les priorités ne semblent plus être tout à fait les mêmes. Pourtant l'urgence demeure.

L'attention du Gouvernement, elle, ne s'est pas arrêtée avec la fin de l'hiver. Grâce entre autre au travail résolu de Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, en deux ans ce sont 11 000 places qui ont été pérennisées. Une mesure forte puisque, jusqu'à ce jour, aucun Gouvernement, ni de droite ni de gauche, n'avait porté la solidarité nationale pour l'hébergement d'urgence à ce niveau.

Elle s'ajoute aux autres actions du plan de lutte contre la pauvreté, qui favorisent notamment l'accompagnement des personnes sans abris. Il faut d'ailleurs souligner et saluer le rôle essentiel que jouent les associations aux côtés de l'Etat dans cette action à long terme.

L'Union Européenne est aussi un partenaire majeur. Avec son Fonds d'Aide aux plus Démunis (FEAD) elle soutient entre autre les actions des associations (c'est 500 millions d'euros que la France reçoit sur la période 2014-2020 avec ce programme).

Sur ces problématiques — comme sur d'autres — certains parlent, la majorité LaREM et le Gouvernement agissent.

Sébastien Gué, coordinateur Europe et Animateur Local du Comité Daumesnil