L’écologie au coeur des mobilités « L’amélioration de la santé environnementale sera l’un de mes principaux combats. Avec 6 600 décès prématurés par an liés à des complications respiratoires, il est temps d’agir ! Il faut que la qualité de l’air s’améliore, il faut travailler sur les causes du problème : les mobilités sont la source mais seront aussi la solution. Ma conviction c’est que l’écologie parle aux gens lorsqu’elle se fait chez eux, lorsqu’elle les concerne au quotidien. La politique écologique de la ville de Paris doit se faire à hauteur d’Homme. » La pollution de l’air est une préoccupation majeure des Parisiens, elle appelle une refonte totale de nos modes de transports. Si les initiatives vertes et les bonnes volontés sont de plus en plus nombreuses, la pollution de l’air reste une problématique majeure. Mes rencontres à la Fondation du Souffle ; avec la professeure Jocelyne Just cheffe du service de pneumologie infantile de l’hôpital Trousseau ; la visite de la startup Plume Labs m’en ont convaincu : le meilleur indicateur d’une politique écologique efficace, c’est l’amélioration de la santé des Parisiens. Les transports les plus polluants doivent donc évoluer. C’est le cas des autocars de tourisme, qui représentent 0,3 % du parc automobile mais 7 % des gaz à effet de serre liés au trafic à Paris. C’est le cas aussi des 100 000 scooters et motos, aux moteurs particulièrement polluants et bruyants, ou des 123 000 camions et camionnettes, dont 1 % seulement sont des véhicules électriques. L’évolution des mobilités doit se faire sans diviser, ni contraindre brutalement."

Benjamin GRIVEAUX