Bonjour Luc, tu viens d’être désigné responsable communication au sein de LaREM38, peux-tu te présenter ? :
Je m’appelle donc Luc, j’ai 24 ans et je suis originaire de Fontaine, sur la rive gauche du Drac. Je suis jeune diplômé en sciences politiques et affaires publiques, et j’ai eu plusieurs expériences professionnelles dans l’Administration d’Etat (ministère de l’intérieur, de la justice), locale (en collectivité), mais également dans le privé (consultant en affaires publiques au sein d’un cabinet parisien). Je travaille actuellement au sein d’une direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse, chargé du pilotage, du contrôle et de l’évaluation des structures publiques et associatives accueillants des mineurs délinquants. Je suis un passionné de sport : amateur de cyclisme, je pratique plus occasionnellement le tennis et en période hivernale je donne des cours de ski au sein d’une association sportive.
Comment souhaites-tu organiser la communication au sein du mouvement en Isère ? :
Après avoir échangé avec les membres du pôle communication, ainsi que mon prédécesseur et différentes personnes investies depuis le début dans le mouvement (animateurs locaux, collaborateurs parlementaires, adhérents), j’ai pu constater une répartition des tâches pas toujours déterminée, ainsi qu’un manque de visibilité du pôle que ce soit par rapport aux marcheurs ou aux partenaires institutionnels. Ma priorité durant l’été sera donc de structurer ce pôle autour des différents talents et d’en recruter de nouveaux afin d’étoffer notre équipe et accroître nos compétences dans différents domaines (relation presse, création et diffusion de contenu, community manager, etc.). L’objectif est d’avoir un pôle parfaitement identifié avant la fin d’année qui pourra épauler et interagir de la manière la plus fluide possible avec le référent, l’ensemble de l’équipe départementale et le comité politique. Cette fluidité sera déterminante dans les actions menées à l’échelle départementale. Je compte également ré-impliquer l’ensemble des acteurs du territoire isérois. En effet, vivant actuellement à Bourgoin-Jallieu, j’ai remarqué, comme certains adhérents, une distanciation entre le Sud-Isère et le Nord-Isère, avec parfois l’impression que l’agglomération grenobloise monopolisait une partie du temps de réflexion dans les instances départementales, au détriment peut-être des territoires plus reculés de l’Isère.
Que penses-tu apporter au sein de la communication et du mouvement dans le département ? :
Avant tout mon enthousiasme et ma bienveillance : j’ai conscience que le mouvement traverse une période difficile, sans échéance électorale depuis les législatives, avec une baisse des fréquentations des comités locaux et parfois des questionnements quant à l’avenir du mouvement. Ceci me semble parfaitement logique et nous commande de réagir et « relancer la machine ». Il faut par ailleurs s’armer de patience, tout en avançant, avec l’ambition de nos moyens. Je pense également apporter une expertise dans le domaine de la communication, ma formation et mes différentes expériences professionnelles m’ayant conduit à organiser des campagnes de communication, de représentation d’intérêts, en relation avec différentes institutions, les médias, et ce toujours avec une visée politique. En outre, j’ai déjà pu manager des équipes, mon bon relationnel pouvant me permettre de tirer le meilleur de chacun afin d’œuvrer au service d’un collectif.
Sans aucune naïveté, je mesure l’ampleur de la tâche qui s’annonce et les enjeux de la communication du mouvement au niveau départemental, notamment eu égard aux échéances électorales à venir mais également dans le maintien de la dynamique locale du mouvement. J’espère apporter ma pierre à l’édifice, comme l’ensemble des marcheurs depuis le 6 avril 2016 et le lancement du mouvement par Emmanuel Macron.
À très vite et à votre service,
Luc.