Eure-et-Loir, le 8 juin 2018
La France repart, la région tergiverse
Le 25 mai dernier, François Bonneau, Président de la Région Centre-Val-de-Loire, partageait dans la presse ses inquiétudes quant au renouveau actuel de l’action politique. Aujourd’hui, celle-ci retrouve son efficacité, n’en déplaise à certains.
En effet, 1 an après sa nomination, le Gouvernement et la majorité poursuivent avec vigueur la transformation de notre pays attendue par les Français. La SNCF, le Baccalauréat, la formation professionnelle, la redynamisation de nos villes moyennes, la diminution du nombre de parlementaires, la revalorisation du travail, … autant de sujets qui longtemps ont été des tabous, face auxquels trop de nos responsables politiques ont reculé.
À l'initiative des référent(e)s et des député(e)s La République En Marche de la région Centre-Val-de-Loire, certaines vérités doivent être rétablies afin de lever ces inquiétudes mais aussi parfois répondre à des peurs irrationnelles et des omissions volontaires.
**Parlons budget.**
Les défis auxquels font face nos collectivités sont nombreux dans un contexte de sérieux budgétaire. Cette vertu nous concerne tous pour préserver les capacités d’actions des générations futures. Aux acteurs de terrains, dont les régions, de faire les choix responsables qui s’imposent, et l’Etat accompagnera. Pour la première fois depuis 2013, l’enveloppe globale des dotations aux collectivités est restée stable ; c’était un engagement du président de la République. Il est tenu. Personne ne peut continuer à faire croire aux habitants de notre région qu’une gestion saine des dépenses entraîne une perte inéluctable de service public. La région, avec l’État, doit en finir avec le « toujours plus » et penser comment faire « toujours mieux ». Nous nous devons de respecter à la fois le citoyen et le contribuable.
**Parlons éducation.**
Le Gouvernement s’est lancé dans une transformation ambitieuse de notre système éducatif, duquel chacun de nos concitoyens a un jour pu constater les scléroses. Et parmi ces réformes, il y a celle de l’apprentissage, érigée en priorité. C’est une voie de formation professionnelle efficace, plébiscitée par les entreprises, les écoles et les étudiants. Pour soutenir son développement, le Gouvernement déploiera dès 2019 et chaque année 430 millions d’euros supplémentaires, dont 250 à destination des CFA les plus fragiles. Agiter la menace de fermeture de certains CFA n’aide en rien la valorisation de cette filière, dont 20 000 jeunes bénéficient aujourd’hui en Centre-Val-de-Loire.
**Parlons agriculture.**
Le « projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire », voté la semaine dernière par l’Assemblée Nationale, porte une révolution qui n’échappera à personne. C’est le retour du bon sens. Les agriculteurs auront désormais la capacité de fixer un meilleur prix grâce à des indicateurs de leurs coûts réels de production. C’est une avancée décisive pour que nos 40 000 agriculteurs de Centre-Val-de-Loire puissent mieux vivre de leur travail. Et l’on rappellera aussi l’action résolue de nos parlementaires régionaux et du Gouvernement qui se sont mobilisés courageusement lors de la refonte de la carte des zones défavorisées. La République en marche agit, au plus proche des acteurs locaux, loin des effets d’annonces.
**Parlons transport.**
Le destin de nos petites lignes semble particulièrement intéresser notre président de Région. Mais ce dernier semble oublier « en même temps » les engagements fermes pris par le Premier ministre Edouard Philippe, et la ministre des Transports Elisabeth Borne. Non, les recommandations du rapport Spinetta quant à la fermeture des petites lignes ne seront pas suivies, parce que nombre de ces lignes sont vitales pour nos départements. Oui, le Gouvernement investira massivement pour la rénovation du réseau ferré, et ce à une hauteur inédite de 10 millions d’euros par jour pendant 10 ans. Et les régions, juges de terrain, choisiront quelles lignes moderniser en priorité. Face à un gouvernement qui prend des engagements historiques en faveur de la mobilité de tous les Français, le fantasme d’un service ferroviaire sacrifié tombe de lui-même.
Référent(e)s et député(e)s LaREM de la Région Centre Val de Loire, nous appelons chacun à abandonner la politique des postures. Face aux défis de notre Région et de notre pays, nous prendrons collectivement nos responsabilités pour œuvrer en priorité dans l’intérêt de nos concitoyens.
Pierre Abraham, Référent LaREM du Cher
Clémence Rouvier, Référente LaREM d’Eure-et-Loir
Laurent Naime, Référent LaREM de l’Indre
Philippe Peruchon, Référent LaREM d’Indre-et-Loire
Ismérie Giron, Référente LaREM du Loir-et-Cher
François Sarrazin, Référent LaREM du Loiret
François Cormier-Bouligeon, Député (1ère circonscription Cher)
Loïc Kervran, Député (3ème circonscription Cher)
Guillaume Kasbarian, Député (1ère circonscription Eure-et-Loir)
François Jolivet, Député (1ère circonscription Indre)
Philippe Chalumeau, Député (1ère circonscription Indre-et-Loire)
Daniel Labaronne, Député (2ème circonscription Indre-et-Loire)
Fabienne Colboc, Députée (4ème circonscription Indre-et-Loire)
Sabine Thillaye, Députée (5ème circonscription Indre-et-Loire)
Stéphanie Rist, Députée (1ère circonscription Loiret)
Caroline Janvier, Députée (2ème circonscription Loiret)