Fidèle à sa volonté de transformation en profondeur de notre pays, le gouvernement a décidé de réformer le modèle économique des Chambres de commerce et d'industrie (CCI). Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, propose des changements structurels et durables pour sortir des changements à court terme et en finir avec la logique du rabot qui n’offre aucune perspective pour les CCI. Pour conforter le rôle des CCI en tant qu’outil territorial de soutien aux entreprises, à la formation et à l’apprentissage, la majorité souhaite redonner du sens aux CCI et en refaire un outil de politique publique sur lequel l’Etat peut s’appuyer.
Le projet de transformation s’appuie sur 3 axes :
- Repenser le périmètre des missions financées par la Taxe pour Frais de Chambre (TFC) prélevée sur les entreprises. Pour les missions qui ne seront plus financées par la taxe, d’autres modèles sont envisagés, comme une facturation de services ou de prestations aux entreprises ou aux collectivités, comme le font déjà les Chambres de Métiers et Chambres d’Agriculture.
- Repenser la gouvernance et le pilotage du réseau des CCI. Pour harmoniser la parole et les services proposés par la CCI sur l’ensemble du territoire, le Gouvernement prévoit de donner un rôle de pilote effectif à CCI France. Il souhaite également que la solidarité financière soit pleinement mobilisée au sein du réseau pour garantir une pérennité de la présence territoriale des CCI.
- Proposer un accompagnement des salariés pour que cette transformation sur quatre ans soit réussie. Elles seront pensées dans le détail avec les CCI.
Cette réforme doit contribuer à rendre le réseau plus efficient et à recentrer l’utilisation de ses ressources financières sur un nombre précis de missions.
Ce travail de réforme vise un double objectif :
- Permettre aux entreprises de réaliser 400 millions d’euros d’économie en baissant les prélèvements auxquelles elles sont assujetties,
- Conforter l’avenir des Chambres de commerce et d’industrie dans leur rôle d’outil indispensable du développement du tissu économique.
Christophe Najem
Référent départemental La République En Marche Dordogne