**En France aujourd’hui 1 enfant sur 5 vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, un tiers des familles monoparentales est en situation de pauvreté et 21% des Français n’ont pas les moyens de s’alimenter sainement **
Cette réalité est accablante, et elle n’est malheureusement pas nouvelle. Face à elle, les gouvernements successifs ont tous adopté la même stratégie curative : soigner, tenter de guérir les maux a posteriori, « adoucir » la pauvreté, ne traiter que ses symptômes.
Le résultat ? La pauvreté est devenue un héritage familial. Des inégalités de destins se sont installées : selon l'endroit où vous êtes né, la famille dans laquelle vous avez grandi, l'école que vous avez fréquentée, votre sort est le plus souvent scellé.
Il faut aujourd’hui 108 ans à un enfant pauvre pour que les descendants de ses descendants accèdent à la classe moyenne. 108 ans. C’est 6 générations.
Ce constat, nous le refusons. Nous refusons la fatalité sociale. Comment agissons-nous ? En détruisant les inégalités à la racine, en réparant les inégalités de destin.
➜ Car le cœur des inégalités se structure dans les premières années de la vie, le cœur du combat est dans la prévention et l’éducation. C’est pourquoi :
- Nous dédoublons les classes de CP et CE1 dans les quartiers prioritaires.
- Nous rendons l’école obligatoire dès 3 ans.
- Nous instaurerons des repas de cantine à 1€ pour les plus démunis.
- Nous offrirons des petits-déjeuners aux élèves des quartiers les plus difficiles.
Car un enfant qui a faim ne peut pas se concentrer, car un enfant qui ne maîtrise pas le même vocabulaire que son camarade, un peu plus aisé, ne peut pas apprendre dans de bonnes conditions.
➜ Car chaque année, 60 000 jeunes se retrouvent ni en école, ni en formation, ni en emploi et deviennent des « perdus de vue », nous allons :
- Étendre l’obligation de formation jusqu’à 18 ans. Aucun jeune ne pourra désormais se trouver sans solution.
- Étendre l’aide sociale à l’enfance jusqu’aux jeunes adultes âgés de 18 à 21 ans.
- Faciliter l’accès à l’apprentissage et la formation professionnelle et les rendre plus attractifs.
➜ Car un tiers des bénéficiaires du RSA ne le demandent pas et que la multiplication des aides sociales entraîne du flou et de l’incompréhension : - Un service public de l’insertion sera mis en place pour garantir l’universalité des droits. - Un Revenu Universel d’Activité sera créé, il fusionnera un certain nombre d’aides sociales.
Au total, c’est 8 milliards d’euros qui sont investis sur 4 ans. C’est un investissement sans précédent car nous savons qu’il n’y a pas d’autres solutions pour éradiquer la grande pauvreté. Le cœur même de notre politique sociale n'est pas que les plus pauvres vivent un tout petit peu mieux dans la pauvreté, c’est qu’ils en sortent.
La République En Marche