Les personnels soignants ont été en première ligne face au Covid-19 : les accords signés en début de semaine entre le Gouvernement et une majorité de syndicats sont une marque de reconnaissance forte envers celles et ceux qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour lutter contre l’épidémie.
Le Premier ministre a salué un “moment historique” pour le système de santé français, rendu possible grâce à la qualité du dialogue social. “L’échange, la concertation, la négociation seront toujours plus efficaces que la confrontation” a-t-il rappelé.
C’est au total une enveloppe de plus de 8 milliards d’euros qui sera allouée à la revalorisation des salaires des personnels médicaux, paramédicaux et non-médicaux, ainsi qu’aux étudiants des filières médicales et paramédicales. Des milliers de postes pourront également être créés. Ces accords sont aussi un gage pour l’avenir, puisqu’ils garantissent l’attractivité de ces métiers essentiels auprès des futures générations de soignants et la transformation de nos établissements de santé au service des patients.
“Avec la signature du Ségur de la Santé, c’est la vie de centaines de milliers d’aides-soignants, d'infirmiers, de médecins qui va concrètement s’améliorer” a tenu à souligner Stanislas Guerini, Délégué général de La République En Marche.
Il s’agit-là de la première étape des conclusions du Ségur de la Santé. Ces accords seront complétés dans les jours qui viennent, par des décisions sur le système de la santé, couvrant l’ensemble des quatre piliers de la concertation : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent ; définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins ; simplifier les organisations et le quotidien des équipes ; fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers.
"Avec le Ségur de la Santé, toutes celles et ceux qui prennent soin de nous au quotidien à l'hôpital verront de manière très concrète une hausse inédite de leur pouvoir d'achat" Olivier Véran - Ministre des Solidarités et de la Santé